C’est le printemps
Et sous la neige fondue j’ai retrouvé,
Une pelle cassée, une liste froissée, un marron grignoté.
Un bulbe arraché
Et des soupirs devant le bordel des rongeurs.
C’est le printemps, grand barda ménager.
Dans une craque du plancher j’ai trouvé;
un papille de boucle d’oreille, une mèche de cheveux pas teints, une perle de verre
Du temps pour t’écrire.
Et un sourire au songe de ce futile petit bonheur.
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Les petits papiers, les mini notes.
Dans les cahiers dans les carnets.
Les offerts, les achetés, les accumulés; obsessive lubie.
Grifonnages posés là et ici.
Retrouvés souvent trop tard, parfois à temps, parfois pas.
Des cahiers remplis des ces encres précieuses.
Pensées folles qui se sauvent aussitôt nées
qu’on doit agripper avant qu’elles quittent le nid.
De l’esprit échevelé.
L’écriture en friche qu’on ne déchiffre pas.
Prescriptions pour guérir rien.
Sinon assouvir le besoin de créer.
Toujours.
À vous. Ça fait longtemps…
C’est doux de retrouver ta plume…
Merci à toi.
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J’étais dans un trou (d’écriture). Et retrouver ta plume m’a donné férocement envie de tirer la mienne du néant. T’embrasse! xxx
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Merci pour la légèreté de ta griffe…
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