Ça parle de Louis et son frère Truffe.
Ça parle du haut d’un triplex avec vue sur le béton de la métropolitaine.
D’un père qui pleure quand il boit.
D’une autre maison où il y a un jardin et un piano. Où un père pleure quand il boit.
Ça parle de musique soul.
D’un raton laveur sauvé d’une mort certaine. De Michael Jackson.
Ça parle d’amour, celui qui ne peut pas accepter tout.
Celui qui pourrait être si Louis avait plus de courage et allait aborder Billie, la lectrice lunettée à bicyclette.
Ça parle de tout ça et encore plus. De tout ce qu’il y a entre les lignes.
Ce sont les mots poèmes de Fanny Britt et les coups de crayons sublimes d’Isabelle Arsenault.
C’est un cadeau, une majesté, un récit tendresse, une bande-dessinée d’amour.
C’est Louis parmi les spectres.
Et oui, j’ai pleuré.
Et souri.