Je me laisse aller à ce dimanche matin où ma petite famille est fractionnée.
Un au boulot, un au chalet des amis, un autre qui joue tranquillement en bobettes, étalant son champ de bataille sur chaque centimètre libre du plancher.
Les lilas qui laissent aller leurs ultimes effluves.
Le fond de ce ciel dominical comme un London Fog. C’est dans le thème, j’en bois un.
Ma lubie du moment le London Fog. À l’origine un thé Earl Grey au lait. Mais vous pouvez en faire la version que vous voulez. Café Ricardo en fait un très bon, surtout quand il est bu en compagnie d’une amie blogueuse. Il est servi dans une tasse que tu peux acheter la porte vitrée à côté. Non mais quand tu l’as l’affaire. Pis Ricardo ben, qu’est-ce tu veux, il l’a.
Dans mes oreilles, cette web radio pour jardiner. Même si c’est fait de mon côté et qu’il ne me reste plus qu’à regarder pousser, il y a toujours un petit plant esseulé de soleil à changer de place, un géranium à effeuiller, des bouquets à faire.
Vi de l’amie Kim qui trainasse ici et là depuis trop de jours déjà. Pas que je n’aime pas, au contraire. Plus que je veux faire durer le plaisir de cette lecture bonbon qui se fait toute seule. Mais qui n’est pas moins chargée d’éléments à réfléchir… Avons-nous un destin tracé? Peut-on s’affranchir de ce qui est tout dessiné pour soi? Est-ce si facile de « devenir soi? »
Et un texte que j’aurais aimé écrire. La Maman oiseau que je suis aussi, a eu les yeux un peu brouillés. Comme un London fog.
Et ce film sur lequel je suis tombée par hasard, d’une beauté et d’une douceur. D’une nécessité.
Oui j’ai pleuré. Et souris en même temps. Dis-donc.
Le brouillard côtoie intimement le soleil des fois.
À vous.
Mon London Fog:
Du thé Earl Grey Du lait de soya
De la vanille Du miel
Infuser le thé dans le lait chaud avec la vanille, ajouter le miel. Merci, bonsoir.